11 juin 2019
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Philippe Salson, « Chapitre V. Des vies sous le signe de la pénurie », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.90294
« La vie devient de plus en plus pénible. On ne voit plus devant soi que des figures hâves, décharnées. Personnellement, je me nourris de pissenlits que je ramasse le long de la route, en allant à Fontaine, d’escargots de mon jardin, de champignons qui poussent sur les tas de fumiers que les chevaux allemands ont semés un peu partout. »Le Port, p. 120. La situation telle qu’elle est décrite ici par le prêtre Louis-Joseph Le Port, à Fresnoy-le-Grand, en août 1918, apparaît comme dramatique. C’...