10 septembre 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Delphine Robic-Diaz, « Chapitre XV. Ellipse : la mémoire captive de Pierre Schoendoerffer », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.91519
Omettre sans oublier de dire Le 7 mai 1954, à l’annonce du cessez-le-feu à Diên Biên Phu, il fut demandé aux soldats de détruire leurs armes et munitions, Pierre Schoendoerffer, opérateur du Service Cinématographique des Armées détruisit ce qu’il considérait être « ses » armes et « ses » munitions : sa caméra et des rouleaux de pellicule. Il n’avait donc plus les moyens d’enregistrer la réalité du camp dans lequel il fut détenu pendant les semaines qui suivirent. L’absence de représen...