25 janvier 2013
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Marie-Françoise Grange, « Chapitre XVI. La double vie du spectateur », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.944
J’entends encore une voix lointaine nous rappeler que le film peut plaire au point de nous endormir. L’endormissement comme preuve de la plus parfaite des délectations ? Ou preuve de la plus parfaite résistance ? Il se passe au cinéma des choses qui ne sont pas toujours très claires, d’où le plaisir qu’on en retire. L’intermittence des images, des sons aident à négocier ces cheminements qu’en solitaires nous parcourons dans les salles de cinéma. Décrocher est une manière de voyager. Dormir, r...