14 juin 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Michelle Perrot, « Préface », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.95182
Elle n’a que « le tort d’être une femme », disait Camille Saint-Saëns à propos de Clémence de Grandval, dont il estimait que les excellentes mélodies n’avaient pas l’écho qu’elles méritaient. Parce qu’elle est « langage des dieux », sommet dans la hiérarchie des arts, la musique a été une frontière difficile à franchir pour les femmes, cantonnées au rôle d’auditrices, au mieux d’exécutantes, privées plus que publiques. La domination masculine s’est révélée spécialement étouffante, notamment d...