En solo plus souvent qu’en duo : les femmes organistes de 1790

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14 juin 2019

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Sylvie Granger, « En solo plus souvent qu’en duo : les femmes organistes de 1790 », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.95260


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L’enquête prosopographique MUSÉFREM a fait émerger un corpus de 155 femmes organistes exerçant dans les provinces à la veille de la Révolution, antérieurement plus inconnues encore que leurs collègues masculins. Derrière 70 % de celles dont on connaît les origines familiales, on entrevoit un père musicien, le plus souvent organiste lui-même, parfois une mère, qui ont eu un rôle déterminant dans l’acquisition du savoir musical. Dans l’ombre, les filles suppléent leur père malade, vieillissant ou titulaire de trop de tribunes. Mais l’orgue permet aussi une amorce de professionnalisation et près de 70 % des femmes organistes de 1790 sont célibataires. Les autres, à un âge un peu plus élevé que la moyenne, ont épousé majoritairement un musicien. Comment fonctionnaient ces couples endogames ? Quelques exemples, à Dijon, Bordeaux, Rouen ou Dreux, permettent d’approcher les réalités concrètes de leurs vies (répartition des postes, contrats, rémunérations, invisibilité féminine persistante).

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