14 octobre 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Marina Daniel, « Le repérage des traces et des signes de violence sur le corps meurtri au XIXe siècle (l’exemple du département de la Seine-Inférieure) », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.98895
Le corps de la victime, examiné, autopsié, anatomisé, par les médecins à la demande de la justice était un objet d’investigation et de savoirs. Il s’agissait d’un « corps indiciaire ». Les médecins, nommés comme experts en raison de leurs connaissances scientifiques et de leur habileté technique, étaient chargés de lire et d’interpréter les traces du crime, de l’horreur, repérables uniquement sur le corps des victimes, que celles-ci soient vivantes ou trépassées. Ils étaient alors « l’œil et ...