Un roman inédit de Jean Lorrain : Les Pelures

Fiche du document

Date

28 août 2018

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

OpenEdition Books

Organisation

OpenEdition

Licences

https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess



Sujets proches Fr

Lutèce

Citer ce document

de Palacio Jean, « Un roman inédit de Jean Lorrain : Les Pelures », Presses universitaires de Rouen et du Havre, ID : 10.4000/books.purh.1242


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

À la fin de 1885, Jean Lorrain travaille à « un vrai roman » dont il a choisi le titre : Les Pelures. Il entend par ce terme, dont il n’est pas l’inventeur, une société interlope de gens compromis, appartenant « toujours de loin ou de près au monde des lettres et des arts ». Ce « roman de mœurs parisiennes », manifestant chez Lorrain une ambition précoce d’historien des mœurs, ne fut apparemment jamais achevé et demeure inédit. Seuls, quatre chapitres subsistent, dépeignant les intrigues nouées dans un atelier de sculpture proche du parc Monceau, et d’où émerge la figure peut-être autobiographique du peintre Pierre Sargis. On retrouvera plus tard, en 1891 et en 1901, certains traits de ce roman de jeunesse : peinture d’une douteuse bohème, opposition entre Paris et la Normandie, comparaison entre Paris, Babylone et Byzance. En ce sens, Les Pelures a peut-être lointainement servi à la genèse de Monsieur de Phocas.

At the end of 1885, Lorrain is working away at «a true novel», the title of which is already chosen: Les Pelures, thereby meaning a dubious coterie of compromised reputation and honour, belonging «far and near to the world of literature and the fine arts». That novel «of Parisian morals» was left unfinished and remains unpublished to this day. Only four chapters were drafted, describing entangled plots in a sculptor’s studio located in a fashionable district of Paris, with special reference to the possibly autobiographical portrait of a painter named Pierre Sargis. Paris appears as the counterpart of such corrupted cities as Babylon or Byzantium, showing some distant affinity with the later famous novel Monsieur de Phocas (1901).

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en