7 décembre 2021
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Bernardin De Saint-Pierre, « Du vendredi 31 », Presses universitaires de Rouen et du Havre, ID : 10.4000/books.purh.15985
Au matin, en me levant, je vis tous les toits voisins couverts de neige. Adieu le beau manteau. Ma cousine Féret vint me dire adieu. Je déjeunai avec de grosses huîtres. Mme Blondel vint voir ma sœur. Nous causâmes familièrement jusqu’à neuf heures, et venant à dire à Mme Blondel : « Ah cela ! Il est temps de partir ! », la voilà tout à coup à fondre en larmes. Ma sœur laissa tomber sa tête. Moi, prévoyant cette séparation à laquelle j’étais préparé, je fus ému et me contentai de dire : « Je ...