28 août 2018
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Annie Tschirhart, « Mère de famille ou nonne : dialectique éducative au XVIIe siècle », Presses universitaires de Rouen et du Havre, ID : 10.4000/books.purh.1769
Tandis que se développent, dès le XVIe siècle, les collèges humanistes, régences latines et pensions pour les garçons, l’enseignement féminin se répand seulement à partir de la seconde moitié du XVIIe siècle. Les congrégations qui le prennent en charge ont pour objectif principal de donner une éducation essentiellement morale et religieuse. L’instruction des filles ne va donc pas de soi et la formation donnée n’a que deux objectifs : le couvent ou le mariage.Pour illustrer cette dialectique éducative, nous avons choisi d’évoquer, dans un premier temps, les représentations sociales féminines aux XVIe et XVIIe siècles, puis de montrer leur influence à travers deux types d’enseignement : celui de Saint-Cyr avec Mme de Maintenon et celui de Port Royal.