28 août 2018
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Tony Gheeraert, « Chapitre 2. Le règne d’Astrée : âge d’or et mélancolie », Presses universitaires de Rouen et du Havre, ID : 10.4000/books.purh.6175
Le titre du roman est ambigu et plurivoque. Il désigne d’abord, c’est le sens le plus évident, l’héroïne principale de l’œuvre. Mais Astrée est aussi le nom d’une déesse de la justice, fille de Zeus et de Thémis, la dernière des immortelles à partager le sort des humains durant l’âge d’or. Le nom de la bergère fait ainsi converger deux antiques rêveries qui se chevauchent souvent, sans pour autant nécessairement se confondre : d’une part, la vie pastorale, qui prône les charmes de la campagne...