28 août 2018
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Bénédicte Trémolières, « Quelques observations sur la fluidité dans la peinture de Claude Monet », Presses universitaires de Rouen et du Havre, ID : 10.4000/books.purh.704
Avant d’être solide, la peinture à l’huile, composée d’huiles siccatives et de pigments, présente, en elle-même ou par l’addition d’autres liquides plus ou moins visqueux, différentes fluidités : celle transparente du lavis, obtenue par dilution dans l’essence de térébenthine ou d’aspic ; celle, également transparente mais plus grasse, du glacis, obtenue par mélange de la peinture dans un médium à peindre ou un vernis ; et celle ductile et onctueuse qui lui est propre, sans ajout. La peinture...