Mortalité des laïcs et mortalité des religieux : les Bénédictins de Saint-Maur aux XVIIe et XVIIIe siècles

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19 septembre 2019

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Dominique Dinet et al., « Mortalité des laïcs et mortalité des religieux : les Bénédictins de Saint-Maur aux XVIIe et XVIIIe siècles », Presses universitaires de Strasbourg, ID : 10.4000/books.pus.13668


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Dans le passé plusieurs ordres religieux ont consigné avec une attention scrupuleuse les décès de leurs membres en indiquant la date de leurs vœux et l’âge qu’ils avaient alors. De telles « matricules » permettent d’établir des tables de mortalité pour des périodes très anciennes. Deparcieux en 1746 se servit d’ailleurs de la matricule des Bénédictins de Saint-Maur pour calculer la première table de mortalité en France. Comme cette matricule a été poursuivie jusqu’à l’extinction de l’ordre et conservée jusqu’à nos jours, il était intéressant de reprendre le travail et de l’étendre. Deparcieux avait en effet remarqué que « vers le commencement, les Religieux et Religieuses meurent moins que les gens du monde ; mais quand ils viennent à l’âge de 45 ou 50 ans et au-delà, ils meurent beaucoup plus vite ». Quelle peut être la cause de cette différence entre la mortalité des religieux et des laïcs : erreurs dans la construction des tables de Halley et Simpson ou particularité de la vie religieuse qui fabriquait sa propre mortalité ? Cet article apporte une réponse à cette question tout en fournissant un ensemble de tables de mortalité pour le xviie et le xviiie siècles.

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