14 octobre 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Marie Bizais-Lillig et al., « Introduction », Presses universitaires de Strasbourg, ID : 10.4000/books.pus.18079
Au commencement était le Verbe, mais le Verbe était Dieu, et Homme. Le silence est l’ordinaire des femmes. Il convient à leur position seconde et subordonnée. Il sied à leur visage lisse, souriant à peine, non déformé par l’impertinence du rire bruyant et viril. Bouche fermée, lèvres closes, paupières baissées, les femmes ne peuvent que pleurer, laisser les larmes couler comme l’eau d’une inépuisable douleur dont, selon Michelet, elles « ont le sacerdoce ».Perrot Michèle, Les femmes ou les si...