26 février 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Friederike Brun, « Cinquième lettre », Presses universitaires de Strasbourg, ID : 10.4000/books.pus.4098
Rome, le 18 mai 1810. Nous sommes revenus de Naples depuis quelques jours maintenant, mon cher frère, et notre dernier séjour dans la grande Rome sera seulement un adieu prolongé à un lieu que nous quittons dans les affres de la mort, pour ainsi dire ! Car Napoléon veut la chute funeste de Rome : bien qu’il ait posé son premier-né sur le trône de la noble Roma, l’épouse, la mère des héros, il est loin d’oublier et plus loin encore de pardonner la fidélité que les chrétiens romains ont montrée...