26 février 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Antony Fiant, « XVIII. « Destroy power, not people »: à propos de a touch of sin », Presses universitaires de Strasbourg, ID : 10.4000/books.pus.6411
Avec son dixième long métrage en une quinzaine d’années, Jia Zhang-ke poursuit un minutieux travail d’observation et de représentation des profondes mutations économiques, politiques, culturelles ou encore sociales, auxquelles la Chine se livre simultanément. Si A Touch of Sin (2013) s’inscrit bien dans une continuité lancée en 1997 avec Xiao Wu, artisan pickpocket, qui est avant tout celle du constat d’un fossé se creusant toujours plus entre nantis et laissés-pour-compte, entre bénéficiaire...