Catherine ou le féminisme, roman. La représentation de la question féminine dans Les Cloches de Bâle d’Aragon

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24 juin 2020

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Corinne Grenouillet, « Catherine ou le féminisme, roman. La représentation de la question féminine dans Les Cloches de Bâle d’Aragon », Presses universitaires de Strasbourg, ID : 10.4000/books.pus.6890


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À travers le personnage de Catherine, jeune étrangère sensuelle et désirable qui incarne une « espère de chimère moderne », Les Cloches de Bâle se font l’écho du féminisme libéral de la Belle Époque : condamnation de la double morale, du mariage, émancipation de la femme, liberté de disposer de son corps, culte du plaisir, malthusianisme et refus de la maternité sont autant de thèmes qui croisent la pensée anarchiste dont s’inspire aussi Catherine. Le traitement par le romancier des aspirations de son personnage (établir le droit de vote des femmes, lutté contre la prostitution) et de l’opposition établie entre les sexes montrent toutefois que le féminisme ne saurait être qu’une étape sur la voie qui mène à la conscience socialiste. Les figures de femmes admirées par Catherine, telle les révolutionnaires populistes russes des années 1870, Alexandra Kollontaï (dont les théories sur les relations de couple pourraient être un intertexte du roman) puis Clara Zetkin sont autant de jalons conduisant à un éveil plus directement politique qui dépasse en l’absorbant la question de l’oppression sexuelle.

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