La réflexion d’Aragon sur l’exotisme (1923-1934)

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24 juin 2020

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Franck Merger, « La réflexion d’Aragon sur l’exotisme (1923-1934) », Presses universitaires de Strasbourg, ID : 10.4000/books.pus.7451


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Le roman exotique et colonial est florissant en France entre les deux guerres. Aragon n’a pas manqué de se pencher alors sur ce courant romanesque, lui qui a toujours été à l’affût de l’actualité littéraire. Les textes en prose qu’il a écrits entre 1923 et 1934 reflètent l’évolution de sa pensée sur ce point. Une sorte de dialectique se met en place à travers Le Paysan de Paris et La Défense de l’infini (premier temps), le Traité du style (deuxième temps) et Les Cloches de Bâle (troisième temps). Lors du premier temps, pleinement surréaliste, Aragon valorise l’imaginaire exotique des lecteurs, parce qu’il s’agit d’un imaginaire, mais refuse le roman exotique proprement dit, parce qu’il est stéréotypé. Lors du deuxième temps, qui correspond à son entrée dans le communisme, il rejette l’imaginaire exotique parce que celui-ci détourne du réel et de la volonté de le transformer. Lors du troisième temps, l’imaginaire exotique est réévalué : à travers lui s’exprime le refus du monde bourgeois et en cela, il est bénéfique ; mais il est à dépasser. Il faut que la lutte politique vienne inscrire dans le réel le refus du monde bourgeois manifesté par l’imaginaire exotique.

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