28 mai 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Jacques Etienne, « Morale, universalité et intersubjectivité », Presses de l’Université Saint-Louis, ID : 10.4000/books.pusl.16336
Kant oppose fortement la sensibilité à la raison pratique. L’homme moral est celui qui renonce à se laisser guider, en dernier ressort, par la recherche de son bonheur, entendu comme satisfaction de la sensibilité, comme invinciblement lié à l’individualité empirique de chacun ; au contraire, il soumet ses maximes d’action à la pure forme de la loi, il se fait le serviteur de l’universel. On a beaucoup reproché à Kant son rigorisme, la séparation excessive qu’il aurait faite entre la raison e...