18 juillet 2022
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Johann-Gottfried Schnabel, « Chapitre 20. Pluie et beau temps », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.132216
La commotion fut telle qu’Elbenstein, déjà à moitié évanoui comme nous l’avons dit, tomba brusquement de son siège et eut une syncope. Il fallut plus de deux heures avant qu’il revînt à lui, et, en ouvrant les yeux, il se vit dans une pièce luxueusement meublée, couché dans un beau lit et en chemise de nuit. Il avait encore dans la bouche le goût d’un remède qu’on devait lui avoir administré ; il sentit aussi à son bras qu’on l’avait saigné, et il reconnut l’odeur de l’alcool avec lequel on l...