Le panorama, un art trompeur

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Conçu en 1787, le Panorama offrait au public une représentation grandiose donnant le sentiment de visiter une ville ou bien de vivre un événement historique. Pour rendre cette illusion parfaite, les lois scientifiques, les techniques et les sens étaient à l’œuvre. Cet immense point de vue sur des peintures circulaires rehaussées d’effets de perspective et de lumière agrémentés par la musique annonçait les vues photographiques et cinématographiques. Les dispositifs de Réalité virtuelle (RV) ou encore de réalité augmentée prolongent cette expérience immersive. Son principe illusoire resurgit dans les installations d’artistes (Victor Burgin, David Claerbout, Michiel Van Bakel et John Gerrard, Olafur Eliasson, Dominique Gonzalez-Foerster). Il fait l’objet d’expositions, dont celle « J’aime les panoramas » (MuCEM, Marseille, 2016) qui a accompagné la réflexion, allant de son archéologie à ses résurgences, proposée par cet ouvrage. Cette étude s’inscrit dans les recherches du projet international Les Arts trompeurs. Machines. Magie. Médias (Labex Arts-H2H/ENS Louis-Lumière/CRILCQ).

Designed in 1787, the Panorama offered the public a grandiose representation giving the feeling of visiting a city or reliving a historical event.

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