11 avril 2018
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Marc Leleux, « Chapitre 2. Un mouvement en marche », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.14918
À partir de la fin de l’année 1934 et durant les premiers mois de 1935, l’agrégée de philosophie Simone Weil, s’immerge dans la condition ouvrière. Après avoir été confrontée à l’humiliation et à la souffrance de l’usine, elle connaît une période de chômage au terme de laquelle elle dresse un constat significatif de l’extrême détresse des sans-travail : « La faim devient un sentiment permanent. Est-ce plus ou moins pénible que de travailler et de manger ? Question non résolue… Si, plus pénibl...