15 mars 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Florence Gravas, « Durée filmique/Temporalité spectatorielle, à propos de Mulholland Drive, de David Lynch, et de Caché, de Michael Haneke », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.29177
Nous venons d’étudier, à partir d’un extrait de Caché, la posture perceptive, incorporée au film, qui mobilise une activité spectatorielle de perception et d’imagination, en sollicitant la co-réalisation d’un hors-champ, qui prend la valeur, dans la mémoire du spectateur, d’une « quasi-perception ». Nous avons esquissé l’idée, ce faisant, que la temporalité éprouvée par le spectateur varie selon ce qu’il a à percevoir dans le champ, et la part d’imprévu qui lui est offerte. Car si le spectate...