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10 mai 2019
- doi: 10.4000/books.septentrion.39150
- isbn: 9782757400432
- eisbn: 9782757421239
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Mots-clés
extrême droite Action française nationalisme intégral doctrine idéologie politique histoire droite History HIS000000 HBSujets proches
Far-right extremists Identity, National National identity Consciousness, National National consciousness Kinetics Derecha radical Movimientos de extrema derecha Partidos de extrema derecha Radicalismo de derechas Extrémistes de droite Droite radicale Partis d'extrême droite Mouvements d'extrême droite Droite extrême Extrémisme de droite Extrême droite (science politique) Sentiment national Identité nationale Conscience nationale immobilité/mouvement mouvement mouvement (concept)Citer ce document
Marc Agostino et al., « L’Action française », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.39150
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Résumé
De la Belle Époque à la Seconde Guerre mondiale, Charles Maurras et l’Action française constituent un pôle important de la vie politique et culturelle de la France. Le système doctrinal que propose le « nationalisme intégral », ses thèmes récurrents sont connus : l’hostilité à la Révolution, l’antirépublicanisme, l’antiparlementarisme, l’antilibéralisme, l’antisémitisme, l’anti-individualisme... Afin de mieux évaluer le degré d’imprégnation de la société française par le maurrassisme, les contributions réunies ici approfondissent l’examen d’aspects déjà abordés du mouvement d’extrême droite ; elles en interrogent d’autres, peu ou mal connus, par des approches socioculturelles. Les études sur les divers héritages que le maurrassisme refuse ou revendique précèdent celles des milieux sociaux et religieux. L’analyse des sociabilités, des réseaux et des vecteurs de diffusion doctrinale, celle des régions où il est implanté, comme la mise en évidence des oppositions qu’il a rencontrées permettent de mieux prendre la mesure du magistère intellectuel de Charles Maurras. En même temps, elles conduisent à relativiser l’influence d’un mouvement que Pierre Nora qualifiait d’« envers de la République »