30 octobre 2019
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Maurice Barrès, « Chapitre IX. Dans les couloirs. Pax aut Bellum », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.47090
L’agrément de la Chambre, c’est d’être à la fois une foule et une solitude. On y est nombreux et on y est seul. De collègue à collègue, on ne se doit qu’une politesse de gens de bonne compagnie qui voyagent dans le même wagon. Cette liberté fait l’agrément de la maison. Elle se restreint pour celui qui désire être ministre ; elle s’élargit à l’infini pour celui qui n’appartient à aucun groupe. Je n’attends rien, je ne désire rien ; mon indépendance est parfaite... Ô quiétude ! Je vous chante ...