Léon Daudet critique : histoire, littérature, politique

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20 décembre 2019

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Surtout connu en tant que journaliste, polémiste, romancier et l’un des dirigeants de l’Action française, Léon Daudet a déployé une importante activité de critique. Fils d’un célèbre écrivain et doté d’une vaste culture, en partie associée à sa formation de médecin, membre de l’Académie Goncourt, il a multiplié les articles, notamment dans L’Action française et Candide. Sa réputation de critique est souvent liée à un goût de la découverte, le cas échéant en décalage avec les doctrines esthétiques de Maurras, qui lui a fait vanter Proust et Céline, ses appréciations sur Bernanos étant plus nettement influencées par la politique. Cet article tend à rendre compte, dans une perspective historique, d’un parcours critique resté pour l’essentiel sans héritage, en dehors de certains des « hussards », mais qui continue à susciter étonnement ou curiosité, non seulement en raison d’une violence verbale – plus marquée dans le domaine politique – mais de l’art du portrait, qui mêle souvent critique et souvenirs.

Best-known as a journalist, a novelist, a polemicist and a leader of AF, Leon Daudet has also been very active as a reviewer. The son of the famous writer, Leon Daudet was a very cultured man, who, though trained as a doctor, became a member of the Goncourt Academie. He wrote numerous reviews in the L’Action Française and Candide. His reputation as a reviewer is often related to his taste for discovery, which was at times at loggerheads with Maurras’s aesthetic doctrines. He thus extolled Proust and Céline, though his appreciation of Bernanos was heavily tainted by his own political leanings. This chapter seeks to analyze Daudet’s reviewing career from a historical perspective. One has to admit that Daudet’s work as a reviewer left no legacy, apart from a few latter-day ‘Hussars’. It nonetheless continues to elicit surprise and amazement, not only because of his verbal violence – especially marked when it comes to politics – but also because of his art of portrayal, which often intermingles criticism and personal memories.

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