La Jeune Droite, le maurrassisme et la littérature

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20 décembre 2019

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Droite, Jeune

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Olivier Dard, « La Jeune Droite, le maurrassisme et la littérature », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.48935


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Un marqueur essentiel de la Jeune Droite renvoie à son empreinte maurrassienne : beaucoup de figures de la Jeune Droite des années trente sont passées par l’Action française et quelques-unes y sont restés. Celles qui s’en sont éloigné ne sont cependant pas devenues des dissidents éruptifs au point qu’en 1956 Gilbert Ganne, dans une célèbre enquête parue dans Arts a pu leur donner la parole sous l’étiquette de « jeunes maurrassiens » : le lecteur croise alors Thierry Maulnier, Jean de Fabrègues, Jacques Laurent, Claude Roy (le seul à s’en être complètement détaché), René Vincent, Kléber Haedens ou Louis Salleron. On aurait pu leur ajouter Maurice Blanchot, Jean-François Gravier ou François Sentein. Dans cette contribution, il s’agit de questionner le rapport des revues de la Jeune Droite et de ses productions sur la littérature aux canons esthétiques du maurrassisme définis par Maurras lui-même, mais aussi par Henri Massis, éveilleur essentiel. Est analysée en particulier la relation entre esthétique, politique et maurrassisme. Après un examen de la place de Maurras (envisagée sous l’angle de la littérature) dans les publications de la Jeune Droite, ses héritages et ses positionnements sont analysés, notamment quant au catholicisme et à La Nouvelle Revue française. Enfin, l’étude de la revue Combat permet de voir ce qu’est pour la Jeune Droite la critique littéraire, quels sont ses goûts et ses rejets en la matière et de les confronter aux canons esthétiques maurrassiens.

One central feature of Jeune Droite is its indebtedness to Maurras. In the 1930s, many leading figures of Jeune Droite were former Action Française sympathizers and some remained members of AF afterwards. Those who took their distance from AF did not irrevocably break away from it, quite the contrary: in 1956, when Gilbert Ganne published his celebrated inquiry in Arts, he dubbed them “young Maurrassians”. Among that group, one notes the presence of Thierry Maulnier, Jean de Fabrègues, Jacques Laurent, Claude Roy (the only one who completely broke free from AF), René Vincent, Kléber Haedens or Louis Salleron. To them could have been added Maurice Blanchot, Jean-François Gravier or François Sentein. In this chapter, what is under study is the relation between the Jeune Droite journals and literary works and the aesthetic principles defined by Maurras and also by Henri Massis, who acted as a crucial pathbreaker. What is specifically analyzed is the relation between aesthetics, politics and Maurrassism. The place of Maurras in Jeune Droite publications is assessed, and so are his legacy and his positions, especially concerning Catholicism and the Nouvelle Revue française. A survey of the journal Combat finally gives a glimpse of what literary criticism means for Jeune Droite, what are the tastes and dislikes of that group, which allows an assessment of its conformity with Maurrassian aesthetic principles.

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