17 juillet 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Benoît Conort, « 2. Le paysage funèbre ou le seuil de l’au-delà », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.50575
« Halt sunt li pui e li val tenebrus ».Chanson de Roland Eve au jardin originel, sa nudité est transparence, sensualité heureuse, « aussi fait-elle de son corps une fleur et un fruit / Car elle se colore diversement / Avec les jus, des pétales écrasés et des pollens / Et de l’eau pure qu’elle cueille entre ses paumes ». Mais l’Arbre de la Connaissance « est beau, un vert miroitant et des membres rouges » ; un serpent glisse entre ses feuilles, comme un souffle d’air préfigurant l’orage. La Fa...