12 mars 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Henri Platelle, « XIII. L’épouse « gardienne aimante de la vie et de l’âme de son mari » », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.53500
« Gardienne aimante de la vie et de l’âme de son mari », (vitae ejus et animae diligens custodia), c’est par cette formule délicate et fervente que le chroniqueur Thietmar de Mersebourg (†1018) définit les sentiments d’une noble dame Liutgarde à l’égard de son époux. Elle mourut la première et fut pleurée amèrement. Cette « garde aimante » s’était donc exercée au sein de la vie commune, au milieu des soins et des combats d’une existence de haut rang. Mais plus souvent à travers les récits de ...