16 octobre 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Michel Rouche, « L’héritage de la voirie antique dans la Gaule du Haut Moyen Âge (Ve-XIe siècle) », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.55130
Si l'on en croit Albert Grenier, « le Moyen Âge c’est la décrépitude progressive des routes ». Il n’y eut, à ses yeux, que deux époques de construction des routes : celle des empereurs romains et celle des ponts et chaussées royaux, mais, ajoute-t-il, « l’histoire des routes romaines ne finit qu’au XVIIIe siècle ». Devant ces deux affirmations contradictoires (car, comment les voies romaines pourraient-elles avoir duré sans aucune réparation, pendant treize siècles ?), il faut bien constater ...