Histoire de têtes au féminin. Fonction d’une catégorie particulière en Attique et Béotie (ive siècle)

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21 janvier 2020

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Violaine Jeammet, « Histoire de têtes au féminin. Fonction d’une catégorie particulière en Attique et Béotie (ive siècle) », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.61338


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Une catégorie particulière et numériquement peu importante de figurines en terre cuite représentant une tête isolée de femme, héritage du vase plastique attique en forme de tête (Head-Vases), semble rencontrer un certain succès en Béotie dans la seconde moitié du ive s. av. J.-C., concurremment à la naissance des Tanagras. Les spécimens béotiens connus à ce jour proviennent de contextes funéraires. Si l’on peut y voir la figuration symbolique de la nymphè, promise à des noces post-mortem, comme pourraient le suggérer le contexte, les coiffures et le soin porté à l’élaboration de ces œuvres tant d’un point de vue sculptural que pictural, le choix de la représentation limitée à la tête se veut significatif et renvoie aux figurations traditionnelles de l’épiphanie d’Aphrodite dans la peinture de vases. La symbolique elle-même reste difficile à appréhender en l’absence de référents clairs et l’on préférera s’attacher à l’aspect polysémique de ce type de représentations.

A specific and numerically limited category of figural terracottas, representing an isolated female head derived from the Attic head-shaped plastic vases (Head Vases), seems to enjoy some success in Boeotia during the second half of the 4th c. BCE, contemporary with the birth of the Tanagra figurines. Those Boeotian copies that are securely dated come from funerary contexts. The headdress, as well as the care dedicated to these works’ elaboration from both a sculptural and a pictorial point of view, point to their interpretation as a symbolic representation of the nymphè, who was promised a post-mortem marriage. However, the choice of a partial representation – limited to just the head – is surely significant as a reference to traditional representations of Aphrodite’s epiphany in vase painting. In the absence of clear references, the precise symbolism remains elusive, and it is preferable to emphasize the polysemic nature of this type of representation.

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