9 octobre 2019
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Philippe Blaudeau, « Sanctionner le pape sans rompre avec le Siège apostolique ? Retour sur la condamnation de Vigile prononcée lors du concile de Constantinople II (553) », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.63342
On le sait, si le pape tient fréquemment synode à Rome durant l’Antiquité tardive, il est d’usage qu’il ne se rende pas personnellement aux convocations conciliaires décrétées par l’empereur, mais qu’il y envoie plutôt des représentants formellement désignés, les légats. Traditionnel, le motif sans cesse allégué pour justifier cette attitude réside dans l’indispensable présence du pontife à son Église. Or, en 553, Vigile lui-même ne peut plus avancer un tel argument. Séjournant, nolens volens...