2 octobre 2020
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Marc Crépon, « Les promesses d’un mot : la grève générale (Sorel, lecteur de Nietzsche) », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.74089
S’il est une œuvre qu’on ne s’attendrait pas à trouver dans les polémiques souvent très vives qui divisent le socialisme, au début du siècle dernier, c’est bien celle de Nietzsche. Sa critique de l’idéal d’une société libre est si radicale et sans nuance qu’on voit mal, au départ, comment tel ou tel ou tel courant aurait pu s’en réclamer. Même en France, cette critique ne passe pas inaperçue. En 1902, Alfred Fouillée lui consacre, dans la Revue des deux mondes un article intitulé « Les idées ...