11 janvier 2021
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Cécile Hayez-Melckenbeeck, « Le oui de Ponge à son nom : selon Derrida », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.86511
Selon Jacques Derrida, c’est un geste à la fois affirmatif et endeuillé qui dirige le trait de signature : signer, c’est accepter de renoncer à un nom absolument propre. Or il y a plusieurs manières d’affirmer et nous voudrions montrer que celle qui préside au texte de Ponge ruse avec le principe de deuil et s’y dérobe, ce qui correspond précisément, dans la terminologie lacanienne, à une impossible séparation d’avec ce qui devrait faire office de signifiant paternel. L’œuvre de Ponge, aussi ...