De Trajan Zeus Philios au Panthéon d’Hadrien : enjeux politico-religieux et mémoires des Grecs et des chrétiens

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12 février 2020

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Maria Kantiréa, « De Trajan Zeus Philios au Panthéon d’Hadrien : enjeux politico-religieux et mémoires des Grecs et des chrétiens », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.92168


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À partir de la politique édilitaire de Trajan et d’Hadrien (temple de Trajan Zeus Philios sur l’acropole de Pergame, Panthéon d’Hadrien à Rome, rotonde d’Asclépios Panthéos à Pergame, Panhellénion à Athènes), nous étudions les initiatives de ces empereurs dans le domaine religieux et leur influence sur la mémoire collective des peuples de l’Empire romain dans la partie orientale de l’Empire. L’épiclèse philios (amicalis) faisant de Zeus un dieu de l’amitié et de la concorde, suggère, à notre avis, certaines tensions sociales impliquant les chrétiens, dont l’écho est préservé dans la correspondance de Pline le Jeune avec Trajan. Le panthéisme d’Hadrien et la fondation du Panhellénion peuvent ainsi être conçus, dans leur ensemble, comme un effort du prince de réconcilier la nécessité du culte impérial et les croyances monothéistes d’une partie de ses sujets. Cette perception de la situation historique aide, en effet, à élucider les mémoires complémentaires de Trajan et d’Hadrien dans la tradition chrétienne des Grecs à la fin de l’Antiquité et au-delà.

In the light of two building programmes of Trajan and Hadrian (Temple of Trajan Zeus Philios on the acropolis of Pergamum, Hadrian’s Pantheon at Rome, the tholos of Asclepius Pantheos at Pergamum, Panhellenion at Athenes), this study focuses on decisions made by these two emperors regarding religion and the impact these decisions had on the collective memories of the people in the Eastern part of the Roman Empire. The epithet Philios (Amicalis), which stresses Zeus’ role as god of friendship and concord, suggests, in our view, the occurrence of disturbances in which Christians were probably involved, as Pliny the Younger’s correspondence with Trajan seems to imply. Thus Hadrian’s pantheism and the foundation of the Panhellenion may be an indication of attempts on the part of the emperor to reconcile the need for the existence of the imperial cult while taking into account the monotheistic beliefs of some of his subjects. Such a supposition helps account for the existence of positive images of Trajan and Hadrian in the Christian tradition of the Greeks during the Late Antiquity.

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