28 octobre 2016
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Alain Gigandet, « Le calcul épicurien des plaisirs : l’utile et l’agréable », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.9283
En accordant la primauté éthique au plaisir, Vénus « gouvernant seule la nature des choses », les Epicuriens se sont assurés une popularité ambigüe, en même temps qu’ils s’attiraient de manière durable les foudres des écoles rivales. L’image des pourceaux d’Epicure, qu’on la prenne en bonne ou mauvaise part, a la vie dure. Les Epicuriens, certes, ne s’y reconnaissaient pas, et nombre de lecteurs attentifs et scrupuleux ont prétendu depuis longtemps faire justice de ces clichés, mettant en évi...