Challenges in Governing Solar Radiation Management (SRM) through Principle of No-Harm

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19 février 2024

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Anwar Sadat, « Challenges in Governing Solar Radiation Management (SRM) through Principle of No-Harm », UGA Éditions, ID : 10.4000/books.ugaeditions.33997


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Résumé En Fr

The focus of the paper is to analyze the role of no harm rule, a customary international law obligation, in governance of applying Stratospheric aerosol injection (SAI), a form of Solar radiation management (SRM), in reducing the impact of global warming. The SAI could potentially reduce the overall degree of global warming as well as some associated risks. In addition, they are also likely to redistribute some environmental risks globally. But the deployment of this technique could give rise to new risks, raising the issue of legal responsibility of trans-boundary harm caused. The legal responsibility emanates from the breach of positive obligations undertaken by states or imposed on them by international law. In environmental issues, responsibility emanates from the breach of customary international obligation or from the breach of treaty obligation. Since there is no specific treaty governing SRM, it is reasonable to rely on no harm rule to influence the behavior of states. The judicial pronouncements from Trail Smelter to Pulp Mills underline clearly: “Not to cause trans-boundary harm of a significant nature that is established with clinching scientific evidence is a customary international law obligation”. The invocation of no harm rule is premised on breach of threshold or significant harm, which will require a risk-assessment and probability of harm of its occurrence. An obligation to assess is triggered where the threshold is exceeded. An SAI activity designed to induce change to the stratosphere and global climate system by its very nature will have trans-boundary consequences. How to ensure risk assessment when states are having wide interpretation of no harm? To what extent the no harm rule provides states with sufficient specific guidance as to how they should proceed with geo-engineering needs a fresh look. Another aspect of the no harm rule is the standard of care which states must take in order to satisfy the duty to prevent or minimize trans-boundary harm and harm to the global commons. Is there any scope in the no harm rule for setting up of clear institutional mechanism for implementing notification and consultation to understand the impacts of SAI on global commons? The principle of no harm entails a due diligence obligation, which comprises the duty to inform, notify and consult the affected party prior to taking certain actions and, it will also include Environmental impact assessment (EIA). The latter is well-placed to satisfy the due diligence obligation, which applies to both transboundary harm and to harm to the global commons. Since the international EIA obligations are not a set of unified rules of general application, the paper will look into the implications of the challenges and limitations of the rules of EIA for geo-engineering.

Ce chapitre se propose d’analyser le rôle de l’obligation de ne pas causer de dommage (no-harm principle), une obligation coutumière en droit international, dans la gouvernance de l’injection d’aérosols soufrés dans la stratosphère (IAS), une forme de gestion du rayonnement solaire (Solar radiation management ou SRM), dans le but de réduire l’impact du réchauffement climatique. L’IAS pourrait permettre de limiter l’élévation globale des températures ainsi que certains risques associés. De plus, elle permettrait également de redistribuer certains risques environnementaux à l’échelle mondiale. Toutefois, le déploiement de cette technique pourrait susciter de nouveaux risques, ce qui soulève la question de la responsabilité en droit des dommages transfrontaliers ainsi provoqués. La responsabilité en droit émane de la violation d’obligations positives, assumées volontairement par les États ou qui leur sont imposées par le droit international. Dans le domaine environnemental, la responsabilité émane de la violation d’une obligation internationale coutumière ou de la violation d’une obligation dans le cadre d’un traité. En l’absence d’un traité spécifique régissant la SRM, on peut raisonnablement s’en remettre, en vue d’influencer les comportements des États, à l’obligation de ne pas causer de dommage. Les décisions judiciaires dans des affaires telles que Trail Smelter (opposant États-Unis et Canada) et Pulp Mills (opposant Argentine et Uruguay) soulignent clairement que le fait de ne pas causer de dommage transfrontalier d’envergure significative et établi par des éléments scientifiques probants constitue une obligation coutumière en droit international. L’invocation de cette obligation repose sur la violation d’un seuil ou sur un dommage significatif, ce qui exigera une évaluation du risque et de la probabilité d’un préjudice si celui-ci se concrétise. Une obligation d’évaluation existe dès lors que le seuil est franchi. Or une activité IAS conçue pour modifier la stratosphère et le système climatique mondial ne peut qu’avoir des conséquences transfrontalières. Comment évaluer correctement les risques quand les États ont des interprétations très larges de l’absence de dommage ? Il faut ré-envisager la mesure suivant laquelle l’obligation de ne pas causer de dommage fournit suffisamment de repères spécifiques en matière de géo-ingénierie. Un autre aspect de l’obligation est celui des précautions à prendre par les États en vue de respecter leur devoir de prévention ou d’atténuation des dommages transfrontaliers et des dommages aux biens communs mondiaux. L’obligation de ne pas causer de dommage permet-elle d’établir des mécanismes institutionnels clairement balisés pour mettre en œuvre la notification et la concertation en vue de comprendre les impacts de l’IAS sur les biens communs mondiaux ? Le principe induit une obligation de diligence raisonnable qui recouvre le devoir d’informer, de notifier à la partie concernée et de la consulter préalablement à certaines actions, ainsi que de réaliser une étude d’impact sur l’environnement (EIE). Ce dernier instrument est utile en vue de respecter l’obligation de diligence raisonnable qui concerne les dommages transfrontaliers ainsi que les dommages aux biens communs mondiaux. Sachant que les obligations internationales en matière d’EIE ne font pas l’objet de règles unifiées à valeur universelle, cet article s’intéressera aux implications des difficultés et limites propres aux règles d’EIE en matière de géo-ingénierie.

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