28 février 2017
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Laurent Bury, « 8. Traduire c’est trahir : des Arabian Nights aux Rubaiyat of Omar Khayyam », UGA Éditions, ID : 10.4000/books.ugaeditions.441
Il est une forme de colonisation plus pacifique, mais aussi moins univoque, puisqu’elle autorise une influence réciproque : l’assimilation d’une culture par une autre que suppose l’exercice de la traduction. Avec l’engouement qu’elle suscite pour les langues lointaines, la « Renaissance orientale » est à l’origine d’une floraison d’arrangements et d’adaptations, dans lesquels les Victoriens refusent de s’effacer humblement, préférant rester auteurs à part entière. Comme le montrera l’exemple ...