10 octobre 2022
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Jean Seidengart, « Mersenne lecteur et critique de l’infinitisme Brunien », Vrin, ID : 10.4000/books.vrin.890
Le Père Marin Mersenne s’était proposé de liquider tous les restes d’animisme et de naturalisme que la philosophie de la Renaissance avait légués au début du XVIIe siècle par ce nécessitariste, qui tendait à nier la transcendance et la liberté de Dieu. En outre, la doctrine de l’âme du monde ou de l’âme universelle, qui en constituait la clef de voûte, portant en germe une sorte de divinisation de la Nature, souvent sous une forme d’immanentisme, réduisait à néant la responsabilité individuel...