Sensational Differences: the Case of the Transit of Venus

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20 septembre 2022

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Jimena Canales, « Sensational Differences: the Case of the Transit of Venus », Cahiers François Viète, ID : 10.4000/cahierscfv.1527


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Résumé En Fr

In the nineteenth century, astronomers, physiologists and experimental psychologists noticed that different individuals timed simultaneous phenomena differently. These small “sensational differences”, sometimes referred to as personal equations, augmented considerably in astronomical measurements, in perceptions of movement, and in measurements of rapid phenomena, such as the speed of light. Alarmingly, these differences affected science beyond determinations of time and simultaneity. They appeared in elementary perceptions of lengths, angles, color, and sound. Unlike well-known random errors, they persisted even when observations were repeated and averaged. This paper examines various attempts by scientists to overcome these differences in the determination of the most important constant of celestial mechanics: the solar parallax. It takes us from the famous transit of Venus observations of 1874 to later speed-of-light measurements, tracking fundamental changes in the establishment of measurement-based science.

Au dix-neuvième siècle, astronomes, physiologistes et psychologues expérimentaux remarquent que des individus différents mesurent différemment le temps d’événements simultanés. Pire, ces « différences de sensation », parfois appelées équations personnelles, s’accroissent de manière considérable dans les mesures astronomiques, dans la perception du mouvement et dans la mesure des phénomènes rapides à l’instar de celle de la vitesse de la lumière. On s’inquiète de l’apparition de ces différences dans les sciences bien au-delà de la mesure du temps et de la simultanéité. On les confronte en effet dans la perception des longueurs, des angles, des couleurs et des sons. Contrairement aux erreurs aléatoires bien connues, elles persistent même lorsque les observations sont répétées et moyennées. Cet article examine plusieurs tentatives faites par les scientifiques dans le but de vaincre ces différences dans la détermination de la plus importante constante en mécanique céleste : la parallaxe solaire. On s’attardera sur les célèbres observations du passage de Vénus de 1874 et sur les mesures ultérieures de la vitesse de la lumière, en retraçant certains changements fondamentaux dans l’établissement d’une science basées sur la mesure.

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