Conspiracies of Proof and Diversity of Judgement in Astronomy and Physics: On Physicists’ Attempts to Time Light’s Wings and Solve Astronomy’s Noblest Problem

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20 septembre 2022

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Richard Staley, « Conspiracies of Proof and Diversity of Judgement in Astronomy and Physics: On Physicists’ Attempts to Time Light’s Wings and Solve Astronomy’s Noblest Problem », Cahiers François Viète, ID : 10.4000/cahierscfv.1585


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Résumé En Fr

Amongst the various methods of establishing the distance of the sun to the earth, by the late 19th century measures of the velocity of light had taken a prominent place, apparently trumping transit observations. For the historian of astronomy Agnes Clerke in 1887, such terrestrial measurements had solved (at least provisionally) what Airy called the “noblest problem in astronomy”. By examining experimental work on the velocity of light in France, Britain and (especially) the U.S. in the 1870s and 80s, this paper will explore what this episode reveals about the relations between astronomy and physics in the period. That terrestrial measurements were less costly than transit expeditions was often cited as an advantage, but I will show that once the money scrabbling was over physicists had to work hard —over several years— to prevent their results from embarrassing them.

Des diverses méthodes permettant d’établir la distance entre la terre et le soleil, c’est la mesure de la vitesse de la lumière qui, à la fin du xixe siècle, s’impose apparemment au détriment des observations des passages de Vénus. En 1887, l’historienne de l’astronomie Agnes Clerke estime que de telles mesures terrestres ont (du moins provisoirement) résolu ce que Airy avait appelé « le problème le plus noble de l’astronomie ». Cet article, en examinant les travaux expérimentaux sur la vitesse de lumière en France, en Grande-Bretagne et surtout aux Etats-Unis dans les années 1870 et 1880, explore les relations révélées par cet épisode entre astronomie et physique. On cite souvent le fait que les expériences coûtaient moins cher que les expéditions outremer, mais je montre qu’une fois la course aux moyens terminée, les physiciens ont dû travailler dur et pendant plusieurs années pour parvenir à des résultats qui ne leur causeraient plus d’embarras.

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