29 août 2022
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Guy Boistel, « Du service de l’heure à l’océanographie : unité et diversité des observatoires navals en Europe (et ailleurs) au XIXe siècle. Première étude d’ensemble », Cahiers François Viète, ID : 10.4000/cahierscfv.2620
Cette étude, la première du genre, se propose de dresser un premier panorama d’ensemble de l’installation et de l’évolution des observatoires de la Marine ou observatoires navals dédiés au service de l’heure et à la formation astronomique des marins, depuis 1750 jusqu’au recensement des observatoires effectué par l’astronome belge Paul Stroobant et publié en 1907, couvrant les observatoires du Monde entier et de tout type. Une étude statistique de la répartition, des publics et des orientations scientifiques de ces observatoires conduit à montrer que la distinction que proposait l’astronome américain Lewis Boss en 1911 entre un observatoire astronomique – qui ne s’occupe que d’astronomie (science des astres) – et d’un observatoire naval – qui ne s’occupe que du service de l’heure –, n’est absolument pas pertinente à son époque. Notre étude montre une grande variété des centres d’intérêts et des sujets d’études pratiqués dans ces observatoires, de la publication d’éphémérides nautiques, à l’océanographie naissante, via le service de l’heure et l’observation de petites planètes (astéroïdes), aussi bien dans les observatoires civils que dans les observatoires militaires.