La controverse Seguin - Navier Á propos de l’introduction des ponts suspendus en France (1821-1826)

Fiche du document

Auteur
Date

1 septembre 2022

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1297-9112

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2780-9986

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Michel Cotte, « La controverse Seguin - Navier Á propos de l’introduction des ponts suspendus en France (1821-1826) », Cahiers François Viète, ID : 10.4000/cahierscfv.2805


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Au début des années 1820, le pont suspendu par chaînes de fer forgé qui s’était développé dans l’Est des États-Unis puis en Grande-Bretagne commence à être connu en France, via quelques articles de revues et récits de voyage. Il devient bientôt une idée à la mode, dans les salons parisiens comme dans les antichambres du pouvoir politique et administratif. Aussi dissemblables que possible sur le plan scientifique et social, deux « champions » hexagonaux s’affrontent. Le parisien est un brillant professeur de l’École des Ponts et chaussées, le provincial un drapier ardéchois à la science en grande partie autodidacte… Ils défendent des idées techniques antagonistes et ils promeuvent des projets inévitablement concurrents. Au-delà du récit balzacien de leur controverse technoscientifique, il s’agit d’une très belle confrontation, pour l’essentiel méconnue, qui hissa les compétences françaises de l’époque au sommet d’une technologie qui était née ailleurs.

In the early 1820s, the wrought iron chain suspension bridge that had developed in the eastern United States and then in Great Britain began to be known in France, via a few magazine articles and travel accounts. It soon became a fashionable idea in Parisian salons as well as in the antechambers of political and administrative power. As dissimilar as possible on a scientific and social level, two hexagonal ‘champions’ confronted each other. The Parisian was a brilliant professor at the École des Ponts et Chaussées, while the provincial was a draper from the Ardèche whose science was largely self-taught... They defend antagonistic technical ideas and promote inevitably competing projects. Beyond the Balzacian account of their techno-scientific controversy, this is a very beautiful confrontation, for the most part unknown, which raised the French skills of the time to the summit of a technology that had been born elsewhere.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en