Ce que les mathématiciens font aux assurances : le conseil des mathématiciens de la Compagnie d’assurances générales sur la vie des hommes (1818-1823)

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8 novembre 2022

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Caroline Ehrhardt, « Ce que les mathématiciens font aux assurances : le conseil des mathématiciens de la Compagnie d’assurances générales sur la vie des hommes (1818-1823) », Cahiers François Viète, ID : 10.4000/cahierscfv.3659


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En examinant le travail du conseil des mathématiciens formé au sein de la Compagnie d’assurances générales sur la vie des hommes à sa création en 1819, cet article aborde la dimension professionnelle que revêtent les applications des statistiques et des probabilités pour les questions d’assurance et de prévoyance. Ce domaine, que l’on appellera l’actuariat plus tard au xixe siècle, constitue un objet privilégié pour étudier la pratique des mathématiques comme technique nécessaire à la conduite d’activités économiques, mais aussi les dispositifs sur lesquels repose une telle pratique, les actions concrètes de travail intellectuel qu’elle induit, ou encore les interactions qu’elle suppose entre des acteurs « mathématiciens » et des acteurs appartenant au champ politique ou économique.

By examining the work of the council of mathematicians formed within the Compagnie d’assurances générales sur la vie des hommes at its creation in 1819, this article addresses the professional dimension of the applications of statistics and probabilities to insurance and provident issues. This field, which would later be called actuarial science in the 19th century, constitutes a privileged object for studying the practice of mathematics as a technique necessary for the conduct of economic activities, but also the mechanisms on which such a practice rests, the concrete actions of intellectual work that it induces, and the interactions that it implies between “mathematicians” and actors belonging to the political or economic field.

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