13 décembre 2016
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Cano Castellanos Ingreet Juliet, « La gestion et conservation de ressources naturelles de propriété collective au Mexique : fragmentation bureaucratique et articulation étatique », Cahiers des Amériques latines, ID : 10.4000/cal.4282
L’article porte sur la recomposition des rapports entre l’État mexicain, les populations locales et divers acteurs non-gouvernementaux, se fondant sur une analyse des transformations enregistrées dans les politiques publiques du secteur de l’environnement au cours des années 1990. Cette étude aborde également les changements de régulation foncière qui ont eu lieu après la modification du régime de la propriété dite « sociale » (eijidal) en 1992. Nous montrons comment la formalisation des droits fonciers, réalisée dans le cadre du Programme de certification des droits ejidales (« Procede »), a favorisé le déploiement de politiques de conservation de la nature valorisant la participation des populations locales. Ces processus sont étudiés à la lumière des expériences des colons agraires établis au sud-est de la Selva Lacandona, au Chiapas. Nous analysons tout d’abord les positions et les stratégies des populations face aux programmes fonciers et environnementaux de l’État mexicain. Nous réfléchissons ensuite à la façon dont au Mexique les actions de conservation et de gestion participative des ressources de propriété collective sont conçues, discutées et mises en pratique à l’échelle locale.