Le pèlerinage des indiens Tojolabal (Chiapas-Mexique) à San Mateo Ixtatan (Guatemala), rite agricole et relations interethniques

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10 octobre 2017

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Carine Chavarochette, « Le pèlerinage des indiens Tojolabal (Chiapas-Mexique) à San Mateo Ixtatan (Guatemala), rite agricole et relations interethniques », Cahiers des Amériques latines, ID : 10.4000/cal.7383


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Cet article analyse un pèlerinage transfrontalier, effectué annuellement par des populations mayas tojolabal du Mexique au Guatemala. Au-delà de la vénération d’un dieu de la pluie et d’un rite agricole nécessaire à la survie de ces populations d’agriculteurs, ce groupe construit ou plutôt reconstruit son identité sur la base de la migration. Ces pèlerins s’associent temporairement à un autre groupe d’agriculteurs métis avant de rentrer en contact avec un autre groupe maya guatémaltèque, les Chuj. Le parcours effectué et la vénération symbolique du territoire permettent aux Tojolabal de mettre en relief leurs origines mythiques guatémaltèques tout en affirmant leur identité actuelle frontalière, chiapanèque et dans une moindre mesure mexicaine.

Esta comunicación analiza una peregrinación transfronterizada, que hacen cada año las poblaciones mayas tojolabal de México hasta Guatemala. No se trata solamente de una petición de lluvia o de un ritual agricol de poblaciones campesinas sino de la construcción y reconstrucción de su identidad ligada a su migración. Estos peregrinos se asocian temporalmente a un otro grupo de cultivadores mestizos antes de relacionarse con un grupo maya guatemalteco, los chujes. El recorrido elegido y la veneración simbólica del teritorio permiten a los tojolabales poner de relieve sus origines miticas guatemaltecas, affirmando tambien su identidad actual fronteriza, chiapaneca y mexicana.

This article analyzes a transborder pilgrimage, annually carried out by Tojolabal Maya populations of Mexico to Guatemala. Beyond the veneration of a god of the rain and an agricultural rite necessary to the survival of these populations of farmers, this group built or rather rebuilt its identity on the basis of migration. These pilgrims join temporarily another group of metis farmers before returning in contact with another Guatemalan Maya group, the Chuj. The course carried out and the veneration symbolic system of the territory make it possible for Tojolabal to highlight their Guatemalan mythical origins while affirming their current frontier identity, «chiapaneca» and to a lesser extent Mexican.

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