La notion de Vivir Bien en Bolivie et en Équateur, réelle alternative au paradigme de la modernité ?

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21 novembre 2017

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Victor Audubert, « La notion de Vivir Bien en Bolivie et en Équateur, réelle alternative au paradigme de la modernité ? », Cahiers des Amériques latines, ID : 10.4000/cal.8287


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La notion andine de Vivir Bien est aujourd’hui présente dans plusieurs constitutions latino-américaines, en particulier en Bolivie et en Équateur. Ces deux pays font l’objet depuis une décennie d’un « processus de changement » ou d’une « révolution citoyenne », inaugurant un nouveau cycle constitutionnel. Cependant, l’étude approfondie de cette notion – désormais norme constitutionnelle – révèle des ambiguïtés et des contradictions inhérentes aux textes constitutionnels. Loin de constituer une « refondation ontologique » du droit, le Vivir Bien s’est vu dévoyé par les gouvernements actuels, au point d’être synonyme de développement. Or, cette notion relativement récente s’est construite dans les années 1990 en opposition à la modernité occidentale et dans le but de porter un nouveau projet politique. Il s’agira ici d’analyser les différents développements juridiques de cette notion originale, avant de constater l’impasse philosophique et politique que représente le Vivir Bien.

El concepto andino de Vivir Bien actualmente está presente en varias constituciones latinoamericanas, en particular en la boliviana y la ecuatoriana. Desde hace una década ambos países viven un “proceso de cambio” o una “revolución ciudadana” dando lugar a un nuevo ciclo constitucional. Sin embargo, un análisis más profundo de este concepto, instaurado como una auténtica norma constitucional, revela la ambigüedad y contradicciones internas de los textos constitucionales. Lejos de establecer una “refundación ontológica”, el Vivir Bien fue pervertido por los gobiernos hasta volverse en un sinónimo de “desarrollo”. El propósito de este artículo es estudiar la trayectoria teórica de dicho concepto, muy original y polisémico, que nace en los años noventa en oposición a la idea de modernidad occidental con el objetivo promover un nuevo proyecto político. A continuación se analizan los distintos desarrollos jurídicos de esta noción, y luego se observa el estancamiento filosófico que resulta del vivir bien.

Nowadays, the Andean notion of Vivir Bien is in several Latin-American constitutions, particularly found in Bolivia and Ecuador. For over a decade both of these countries have been engaged in a “process of change” or a “Citizens’ Revolution” ushering in a new constitutional period. However, a survey of this concept, which is now a constitutional norm, shows ambiguity and a contradiction posed in their same Constitutions, proving that it has been perverted by current governments and no longer is an “ontological reestablishment”. While this recent notion was thought in the 1990’s against the Occidental modernity for the purpose of a new political stance it becomes today a synonym of development. This article will focus on the theoretical approach of the concept of Vivir Bien and its various legal developments. Finally this notion will be defined as a philosophical and political statemate.

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