1 mars 2018
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Magali Marega, « Le jardin aux sentiers qui bifurquent ? Le syndicalisme en Équateur », Cahiers des Amériques latines, ID : 10.4000/cal.8348
Le gouvernement de la révolution citoyenne, arrivé au pouvoir en 2007, a ouvert un scénario polémique et paradoxal en récupérant le caractère souverain de l’État par le biais d’une rhétorique nationaliste et néodéveloppementiste, mais en appliquant également une série de mécanismes destinés à démanteler le pouvoir politique d’acteurs syndicaux qui incarnaient la lutte contre le néolibéralisme durant les décennies antérieures.Cet article analyse la reconfiguration du lien État/syndicalisme du secteur public pétrolier en Équateur. Durant la décennie précédente, un affaiblissement du mouvement syndical pétrolier (comme sujet politique) a eu lieu à travers trois dispositifs : la reconfiguration de l’institutionnalité dans le système du travail et la gestion de la main-d’œuvre, les transformations dans la gestion du secteur pétrolier par le gouvernement et, enfin, des modifications substantielles dans le système de représentation politique des travailleurs et l’impulsion étatique pour un corporatisme syndical proche du gouvernement.