1 mars 2018
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1141-7161
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2268-4247
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Santiago Duhalde et al., « Le « syndicalisme de base » dans l’Argentine kirchneriste. Une autonomie en question », Cahiers des Amériques latines, ID : 10.4000/cal.8360
Au cours des dix dernières années, le dynamisme du mouvement syndical argentin s’est affirmé à travers, d’une part, la réaffirmation d’un rôle politique des directions syndicales et l’augmentation de la négociation collective centralisée et, d’autre part, la recomposition de la conflictualité dans les espaces de travail, ayant donné lieu à l’apparition d’un « syndicalisme de base » doté de caractéristiques spécifiques comme le renouveau générationnel, une inclinaison antibureaucratique et une présence relative de la gauche trotskiste. Ces deux processus concomitants interrogent sur la constitution d’un pôle syndical autonome plus ou moins stabilisé, venant nourrir une recomposition « par le bas » du mouvement syndical argentin. Dans cette perspective, l’article analyse la formation d’un ensemble d’expériences qui renouvellent les pratiques traditionnelles et identifie l’existence de zones intermédiaires entre autonomie et cooptation.