Demonizar para castigar: justificar el castigo durante la última dictadura argentina (1976-1983)

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30 janvier 2019

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Amandine Guillard, « Demonizar para castigar: justificar el castigo durante la última dictadura argentina (1976-1983) », Cahiers des Amériques latines, ID : 10.4000/cal.8923


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Résumé Es Fr En

Este trabajo se centra en la función socio-política de la categoría jurídica “delincuente subversivo” o “delincuente terrorista” usada en los años setenta en Argentina. En particular, se tratará de analizar cómo el poder autoritario buscó justificar la desaparición y el encarcelamiento de una parte de la población durante la dictadura mediante la fabricación de la figura del enemigo à abattre y su inserción en el imaginario social, que todavía perdura en algunos sectores de la sociedad. Desde esta perspectiva, será importante detenerse, primero, en la manera cómo la dictadura fue (re)construyendo retóricamente esta figura retomando y actualizando los conceptos de “seguridad nacional” y “subversión” vigentes desde principios de siglo en Argentina; y, luego, en la aplicación “justificada legalmente” del castigo y del terror a gran escala.

Ce travail s’intéresse à la fonction sociopolitique de la catégorie juridique « délinquant subversif » ou « délinquant terroriste » utilisée dans les années 70 en Argentine. Plus particulièrement, il s’agit d’analyser la façon dont le pouvoir autoritaire a cherché à justifier la disparition et l’emprisonnement d’une partie de la population pendant la dictature par la fabrication de la figure de l’ennemi « à abattre » et son insertion dans l’imaginaire social, qui perdure encore dans certains secteurs de la société. Nous nous intéresserons donc, dans un premier temps, à la façon dont la dictature a (re)construit cette figure en reprenant et actualisant les concepts de « sécurité nationale » et « subversion » déjà en vigueur depuis le début du siècle en Argentine ; et, dans un second temps, à l’application « légalement justifiée » du châtiment et de la terreur à grande échelle.

This study will focus on the sociopolitical function of the legal category of “subversive delinquent” or “terrorist delinquent” used in the 1970s in Argentina. More specifically, we will analyse the way the government tried to justify the disappearance and imprisonment of a part of the population during the dictatorship through the creation of the notion of “enemy à abattre” and its introduction into the social imagination which still remains in certain sectors of society. First we will focus on the way dictatorship rebuilt this figure using and adapting the concepts of “national security” and “subversion” which were already used since the beginning of the century in Argentina, and then, we will focus on the “legally justified” application of the punishment and of the large-scale terror.

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