"In the Hills on my own": 20th Century Scottish Poetry, the Writing of Perception

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30 janvier 2024

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Stéphanie Noirard, « "In the Hills on my own": 20th Century Scottish Poetry, the Writing of Perception », Anglophonia Caliban/Sigma, ID : 10.4000/caliban.1124


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A la combinaison Ecosse, Montagne, Littérature, on associera volontiers le Romantisme britannique, notamment Walter Scott qui, dans Waverley ou Rob Roy exprime les passions amoureuses ou nationalistes de ses protagonistes au travers du paysage des Trosachs. Or, se limiter à cette association, c’est méconnaître le rôle fondamental que joue la montagne dans la culture et la littérature écossaise. Symbole de l’esprit, de l’imagination et de la mémoire pour les Gaëls, source de vie puisqu’elle est à la fois refuge, barrière naturelle contre l’ennemi et réserve de gibier ou de plantes médicinales, mais aussi source de mort qui traîtreusement surprend le voyageur égaré, elle fascine depuis toujours ceux qui la côtoient, depuis Duncan Bàn MacIntyre jusqu’à Sorley MacLean en passant par Robert Burns, Stevenson, Nan Shepherd, pour ne citer que les plus célèbres.A l’heure de la mondialisation, de l’industrialisation, du voyage facile et de la remise en question de la capacité du langage à décrire le monde, que reste-t-il de cette fascination dans la poésie écossaise du XXe siècle ? La montagne a-t-elle conservé le pouvoir de stimuler l’imagination ou est-ce sa capacité à engendrer un questionnement sur le Moi qui a pris le dessus ? Le miroir de l’âme qu’elle était s’est-il brisé ou voilé devant les angoisses et les interrogations suscitées par le monde moderne? Autant de questions qui seront soulevées à travers l’étude de poètes de culture aussi divergente que Norman MacCaig, Iain Crichton Smith, Sorley MacLean ou George Bruce et qui permettront une tentative de définition du rôle que peut jouer la montagne dans la conception d’une nouvelle esthétique poétique de la perception

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